Salut les pilotes !
Dans le but de rendre la campagne de la guerre d'Espagne un peu plus interactive, je vous propose de partager vos petits récits de guerre ici. Vous n'êtes pas obligés, mais c’est toujours plus sympa !
Je me servirai de vos récits pour créer les introductions des missions ou les débriefings après les missions. Cela permettra d’enrichir notre expérience avec différentes perspectives, au lieu de n’avoir que ma vision des choses, ah ah. C'est quelque chose que nous faisions par le passé lors des campagnes, et cela ajoutait une dimension intéressante, à mon goût.
Merci d’avance pour vos contributions !
ps : j'ai pas trouvé d'autres images...
Récit Pilotes (RP)
Modérateur : JG13-Matt
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Re: Récit Pilotes (RP)
Intro MISSION 1 :
Récit N°1 - Arrivée sur Avila
Récit N°1 - Arrivée sur Avila
Hier après-midi, vers 13 heures, notre leader, Matt, sous les ordres du commandant de la base aérienne d'Almorox, a reçu pour mission d’effectuer une patrouille armée au nord-est d’Avila. L’objectif de cette mission était de dénicher des convois de ravitaillement se dirigeant vers Madrid, de près ou de loin.
Cependant, la mission s’est révélée longue et épuisante, et pour être franc, quelque peu inutile. À notre arrivée au-dessus d'Avila, le moteur de notre Anton 4, Zvezdoy, me semble-t-il, a commencé à émettre une épaisse fumée noire. De plus, Spooky, Pastor et Anatoli, dont le repas de la veille avait été particulièrement copieux, commençaient à se sentir très mal à l'aise dans leur tonneau volant. Il a donc été décidé que nous devions tous nous poser à Avila pour ravitailler et réparer notre bon vieux Anton 4.
Le commandement nous a autorisés à passer la nuit à Avila, nous permettant ainsi de faire connaissance avec les camarades sur place. Catsy semblait connaître de nombreux techniciens là-bas. Tandis que certains tentaient de convaincre les mécaniciens que certains de nos He51 tiraient trop à droite, je cherchais désespérément à trouver une compagnie féminine, que ce soit au bar ou au mess. Malheureusement, mes efforts sont restés vains...
La nuit tomba rapidement, et chacun regagna sa couchette, soigneusement préparée par les pilotes accueillants du III./K88. Vers 23h30, tout le monde profitait d’une bonne nuit de sommeil bien méritée.
Cependant, tandis que je dormais à poings fermés, un officier vint nous tirer du lit à 4h00. « Alarm ! Brunete est attaqué ! À vos avions ! »
Cependant, la mission s’est révélée longue et épuisante, et pour être franc, quelque peu inutile. À notre arrivée au-dessus d'Avila, le moteur de notre Anton 4, Zvezdoy, me semble-t-il, a commencé à émettre une épaisse fumée noire. De plus, Spooky, Pastor et Anatoli, dont le repas de la veille avait été particulièrement copieux, commençaient à se sentir très mal à l'aise dans leur tonneau volant. Il a donc été décidé que nous devions tous nous poser à Avila pour ravitailler et réparer notre bon vieux Anton 4.
Le commandement nous a autorisés à passer la nuit à Avila, nous permettant ainsi de faire connaissance avec les camarades sur place. Catsy semblait connaître de nombreux techniciens là-bas. Tandis que certains tentaient de convaincre les mécaniciens que certains de nos He51 tiraient trop à droite, je cherchais désespérément à trouver une compagnie féminine, que ce soit au bar ou au mess. Malheureusement, mes efforts sont restés vains...
La nuit tomba rapidement, et chacun regagna sa couchette, soigneusement préparée par les pilotes accueillants du III./K88. Vers 23h30, tout le monde profitait d’une bonne nuit de sommeil bien méritée.
Cependant, tandis que je dormais à poings fermés, un officier vint nous tirer du lit à 4h00. « Alarm ! Brunete est attaqué ! À vos avions ! »
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Re: Récit Pilotes (RP)
MISSION 1 :
Récit N°2 - Premier sang
Récit N°2 - Premier sang
Ce matin, nous avons décollé à 4h30 pour tenter de freiner l'offensive républicaine surprise sur la ville de Brunete. Le vol a été éprouvant pour certains ; le manque de sommeil se fait cruellement sentir. Au décollage, nous avons failli perdre notre leader, Matt, qui, pour une raison inconnue, a laissé son avion embarquer à droite, frottant ainsi l'aile de son He-51 sur le sol de la piste. Mais croyez-moi, même ainsi, il a réussi à prendre l’air. Rien ne résiste à ce vieux Matt !
Une fois en l'air, le dispositif s'est rapidement mis en place, et nous avons pris un cap direct vers l'objectif. J'étais impatient, comme un enfant la veille de Noël. Cependant, sans qu'aucun chasseur ennemi ne nous attaque, j'ai soudain entendu un affolement inattendu à la radio !
Deux avions du groupe Bruno étaient entrés en collision ! L’un d’eux était piloté par Gilbert, le cousin d'Anatoli et de Catsy. L'avion de Gilbert était irrécupérable ; notre vieil ami n'a même pas eu le temps de détacher ses sangles avant que son appareil ne percute le sol. Il est mort, emportant avec lui sa bonne humeur légendaire. Anatoli, qui nous écoutait depuis le sol, son He-51 étant en panne, a entendu la nouvelle... Je n'ose imaginer ce qu'il a ressenti.Durant l’incident, j’ai cru comprendre que la dérive du chef des Bruno avait été sectionnée, l’obligeant à un atterrissage d’urgence sur la base aérienne d'Almorox. Apparemment, Anat l’aurait rejoint là-bas, mais je n’ai pas plus d’informations.
Après une bonne vingtaine de minutes de vol, nous avons enfin aperçu la zone de combat. Les chasseurs italiens tournaient en rond, engagés dans des duels acharnés contre les I-16 républicains.
Plus loin, le chaos régnait au sol : des traçantes fusaient dans tous les sens, des explosions éclataient dans toutes les directions... un véritable feu d’artifice.
C’est alors qu’un autre groupe de He-51 nous signala à la radio la présence d’une dizaine de blindés non loin du village de Perales de Milla. Matt avait fait son choix : les blindés de ce petit village espagnol allaient constituer notre premier « repas ». J’observe à ma gauche, mon numéro quatre, le bon vieux Zvesdoy, qui me suit en maintenant une formation parfaite. Puis l’ordre de déverrouiller les armes tombe…
Les blindés et d’autres véhicules sont en vue, dispersés dans le secteur. L’ordre est donné de former un cercle défensif et de passer à l’attaque. Je vois Spooky plonger sur un char, mais sa bombe n’a aucun effet, malgré une précision chirurgicale. Puis vient le tour de Tips… même résultat. Tout est allé tellement vite que moi-même, je ne me rappelle plus de certains détails…
Les attaques se succèdent, et nos bombes s’épuisent rapidement ; nous aurions dû emporter des SC50 pour détruire les blindés ! Ces satanées SC10 n’ont eu aucun effet...
Nous décidons alors de cibler les camions. Pourtant, pour une raison que j’ignore, j’ai du mal à les mettre hors de combat, malgré les rafales que je leur inflige.
Soudain, mon élan est interrompu : la radio de Matt s’est coupée. Nous craignons qu’il ait été abattu, mais quelques minutes plus tard, notre leader, Anton, redonne signe de vie. Les attaques s’enchaînent, le rythme est bon, et nous sommes efficaces contre les nombreux véhicules tentant de se frayer un chemin vers le sud.
Je poursuis mon balai aérien et me rends vite compte que je me suis retrouvé seul et éloigné du groupe. Je fais profil bas à la radio et me réintègre dans le cercle, ni vu ni connu. Je reprends alors les attaques, mais les véhicules se déplacent maintenant dans des champs parsemés de grands buissons et d’arbres, ce qui complique mes frappes. À plusieurs reprises, je me retiens de plonger, car je ne vois rien.
Puis, entre deux buissons, j’aperçois un camion-citerne. Je fais plonger mon avion avec violence dans un virage à gauche pour l’aligner sur le véhicule dont je peux distinguer le conducteur... Et là, mes satanées mitrailleuses s’arrêtent : je n’ai plus de munitions, sans doute ma bonne étoile m’a-t-elle évité un accident, ou je ne sais quoi.
Quelques minutes plus tard, le leader donne l’ordre de rentrer à la base ; tout le monde est épuisé, et le retour se fait sans encombre.
Le terrain d'Almorox est en vue, et j'ai hâte de rentrer. Nous avons un visuel sur la piste et entamons notre approche pour l’atterrissage. Je me pose en solo, légèrement blessé au bras, ce qui m’empêche d’assurer la formation en Box 2. Mon fidèle Zvesdoy passe devant moi et disparaît dans le circuit de piste avec un autre appareil.
Pour la finale, ce satané avion ne semblait pas vouloir s’enfoncer, sans doute à cause de l’effet de sol ou de mon incapacité à respecter le tour de piste... Finalement, j’arrive quand même à poser mon vieux Heinkel 51 et je roule vers le parking. J'ai entendu dire que les mécaniciens ont eu la bonne idée de garer certains avions à l'extérieur du terrain... Mais quelle mouche les a piqués ?
Enfin, me voici. À peine arrivée au parking, que j'arrête mon moteur, me laisse glisser hors de mon avion et m'allonge dans l'herbe. Je m’endors dans la seconde qui suit. Je me réveille vers 9h30 en entendant un officier rappeler à Matt l'importance de préserver nos avions. Effectivement, la collision de la veille a quelque peu échauffé l’officier logistique de la base d’Almorox. Mais il ne peut pas comprendre, et de toute manière, ce qui est fait est fait. Après tout, chacun son boulot : le nôtre est de combattre, le sien est de trouver des avions afin de comblées les pertes...
Quelques minutes passent, et j’aperçois le bon vieux Tips s’approcher de moi. Il me dit que nous repartons attaquer une colonne de chars. D’un geste faible, je lui mets la main sur l’épaule et lui réponds : « Bon, eh bien, allons une nouvelle fois flirter avec la mort. » Il sourit, et nous marchons ensemble vers nos montures.
À 10h00, nous sommes prêts à y retourner. Je regarde à ma gauche ; Zvesdoy ne bronche pas. Il a sans doute connu la Première Guerre mondiale, il n’a plus peur de rien. Je vois Matt rabattre sa carte, Catsy les yeux rivés sur son viseur, et Spooky qui essaie sa radio en criant dedans. Pour ma part, je prie ma bonne étoile pour rentrer vivant...
Une fois en l'air, le dispositif s'est rapidement mis en place, et nous avons pris un cap direct vers l'objectif. J'étais impatient, comme un enfant la veille de Noël. Cependant, sans qu'aucun chasseur ennemi ne nous attaque, j'ai soudain entendu un affolement inattendu à la radio !
Deux avions du groupe Bruno étaient entrés en collision ! L’un d’eux était piloté par Gilbert, le cousin d'Anatoli et de Catsy. L'avion de Gilbert était irrécupérable ; notre vieil ami n'a même pas eu le temps de détacher ses sangles avant que son appareil ne percute le sol. Il est mort, emportant avec lui sa bonne humeur légendaire. Anatoli, qui nous écoutait depuis le sol, son He-51 étant en panne, a entendu la nouvelle... Je n'ose imaginer ce qu'il a ressenti.Durant l’incident, j’ai cru comprendre que la dérive du chef des Bruno avait été sectionnée, l’obligeant à un atterrissage d’urgence sur la base aérienne d'Almorox. Apparemment, Anat l’aurait rejoint là-bas, mais je n’ai pas plus d’informations.
Après une bonne vingtaine de minutes de vol, nous avons enfin aperçu la zone de combat. Les chasseurs italiens tournaient en rond, engagés dans des duels acharnés contre les I-16 républicains.
Plus loin, le chaos régnait au sol : des traçantes fusaient dans tous les sens, des explosions éclataient dans toutes les directions... un véritable feu d’artifice.
C’est alors qu’un autre groupe de He-51 nous signala à la radio la présence d’une dizaine de blindés non loin du village de Perales de Milla. Matt avait fait son choix : les blindés de ce petit village espagnol allaient constituer notre premier « repas ». J’observe à ma gauche, mon numéro quatre, le bon vieux Zvesdoy, qui me suit en maintenant une formation parfaite. Puis l’ordre de déverrouiller les armes tombe…
Les blindés et d’autres véhicules sont en vue, dispersés dans le secteur. L’ordre est donné de former un cercle défensif et de passer à l’attaque. Je vois Spooky plonger sur un char, mais sa bombe n’a aucun effet, malgré une précision chirurgicale. Puis vient le tour de Tips… même résultat. Tout est allé tellement vite que moi-même, je ne me rappelle plus de certains détails…
Les attaques se succèdent, et nos bombes s’épuisent rapidement ; nous aurions dû emporter des SC50 pour détruire les blindés ! Ces satanées SC10 n’ont eu aucun effet...
Nous décidons alors de cibler les camions. Pourtant, pour une raison que j’ignore, j’ai du mal à les mettre hors de combat, malgré les rafales que je leur inflige.
Soudain, mon élan est interrompu : la radio de Matt s’est coupée. Nous craignons qu’il ait été abattu, mais quelques minutes plus tard, notre leader, Anton, redonne signe de vie. Les attaques s’enchaînent, le rythme est bon, et nous sommes efficaces contre les nombreux véhicules tentant de se frayer un chemin vers le sud.
Je poursuis mon balai aérien et me rends vite compte que je me suis retrouvé seul et éloigné du groupe. Je fais profil bas à la radio et me réintègre dans le cercle, ni vu ni connu. Je reprends alors les attaques, mais les véhicules se déplacent maintenant dans des champs parsemés de grands buissons et d’arbres, ce qui complique mes frappes. À plusieurs reprises, je me retiens de plonger, car je ne vois rien.
Puis, entre deux buissons, j’aperçois un camion-citerne. Je fais plonger mon avion avec violence dans un virage à gauche pour l’aligner sur le véhicule dont je peux distinguer le conducteur... Et là, mes satanées mitrailleuses s’arrêtent : je n’ai plus de munitions, sans doute ma bonne étoile m’a-t-elle évité un accident, ou je ne sais quoi.
Quelques minutes plus tard, le leader donne l’ordre de rentrer à la base ; tout le monde est épuisé, et le retour se fait sans encombre.
Le terrain d'Almorox est en vue, et j'ai hâte de rentrer. Nous avons un visuel sur la piste et entamons notre approche pour l’atterrissage. Je me pose en solo, légèrement blessé au bras, ce qui m’empêche d’assurer la formation en Box 2. Mon fidèle Zvesdoy passe devant moi et disparaît dans le circuit de piste avec un autre appareil.
Pour la finale, ce satané avion ne semblait pas vouloir s’enfoncer, sans doute à cause de l’effet de sol ou de mon incapacité à respecter le tour de piste... Finalement, j’arrive quand même à poser mon vieux Heinkel 51 et je roule vers le parking. J'ai entendu dire que les mécaniciens ont eu la bonne idée de garer certains avions à l'extérieur du terrain... Mais quelle mouche les a piqués ?
Enfin, me voici. À peine arrivée au parking, que j'arrête mon moteur, me laisse glisser hors de mon avion et m'allonge dans l'herbe. Je m’endors dans la seconde qui suit. Je me réveille vers 9h30 en entendant un officier rappeler à Matt l'importance de préserver nos avions. Effectivement, la collision de la veille a quelque peu échauffé l’officier logistique de la base d’Almorox. Mais il ne peut pas comprendre, et de toute manière, ce qui est fait est fait. Après tout, chacun son boulot : le nôtre est de combattre, le sien est de trouver des avions afin de comblées les pertes...
Quelques minutes passent, et j’aperçois le bon vieux Tips s’approcher de moi. Il me dit que nous repartons attaquer une colonne de chars. D’un geste faible, je lui mets la main sur l’épaule et lui réponds : « Bon, eh bien, allons une nouvelle fois flirter avec la mort. » Il sourit, et nous marchons ensemble vers nos montures.
À 10h00, nous sommes prêts à y retourner. Je regarde à ma gauche ; Zvesdoy ne bronche pas. Il a sans doute connu la Première Guerre mondiale, il n’a plus peur de rien. Je vois Matt rabattre sa carte, Catsy les yeux rivés sur son viseur, et Spooky qui essaie sa radio en criant dedans. Pour ma part, je prie ma bonne étoile pour rentrer vivant...
- JG13-Zvezdoy
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- Localisation : Aulnay sous bois
- Âge : 65
Re: Récit Pilotes (RP)
Liebe Gertrüde,
Cela fait un mois que nous sommes en Espagne, il fait une chaleur à boire une bonne bière de München mais tout ce qu'on peut nous proposer ici c'est de la cervoise tiède ... Tu entendrais les Espagnols parler allemand ! On dirait des vaches, Espagnoles !
Tu veux savoir la dernière lubie de l'état major ? Ils ont décidé de numéroter nos avions au hasard ! le leader a le numéro 7, son second le numéro 4, le suivant le numéro 1 et ainsi de suite. Tordant non ? Le plus drôle ? C'est que ça change à chaque mission !
Lors de la dernière mission j'ai pris une balle dans la jambe et une autre dans le bras, ce qui m'a fait perdre beaucoup de sang et j'ai dû m'éjecter. Ne t'inquiète pas, j'ai eu la chance de tomber pas loin d'un hôpital où des infirmières Espagnoles savent y faire pour vous faire monter le taux d'hémoglobine, le moral et le reste !
Viele grüße aus Spanien.
Zvezdoy
Cela fait un mois que nous sommes en Espagne, il fait une chaleur à boire une bonne bière de München mais tout ce qu'on peut nous proposer ici c'est de la cervoise tiède ... Tu entendrais les Espagnols parler allemand ! On dirait des vaches, Espagnoles !
Tu veux savoir la dernière lubie de l'état major ? Ils ont décidé de numéroter nos avions au hasard ! le leader a le numéro 7, son second le numéro 4, le suivant le numéro 1 et ainsi de suite. Tordant non ? Le plus drôle ? C'est que ça change à chaque mission !
Lors de la dernière mission j'ai pris une balle dans la jambe et une autre dans le bras, ce qui m'a fait perdre beaucoup de sang et j'ai dû m'éjecter. Ne t'inquiète pas, j'ai eu la chance de tomber pas loin d'un hôpital où des infirmières Espagnoles savent y faire pour vous faire monter le taux d'hémoglobine, le moral et le reste !
Viele grüße aus Spanien.
Zvezdoy