Selon les clauses de l’armistice de 1940, l’Armée de l’air est désarmée, et son matériel remis aux autorités allemandes. Des négociations permirent au gouvernement vichyste de conserver quelques forces aériennes en métropole, également pour défendre ses colonies, la Syrie et le Liban sous « mandat français ». Le 16 juin 1940, un jour avant la diffusion du discours du Maréchal Pétain appelant à cesser les hostilités de la bataille de France, le général d'armée aérienne Joseph Vuillemin avait ordonne aux unités aériennes de rejoindre l'Afrique du Nord ; 39 groupes aériens, soit 40 % des groupes de chasse, les deux tiers des unités de bombardement et près de 70 % de celles de reconnaissance quittent la métropole pour l'Afrique du Nord et rejoignent les huit groupes déjà sur place.
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Bataille de Dakar
Le 23 septembre La Force M anglo-française aux ordres de l'amiral Cunningham arrive au large de Dakar. Elle comprend entre autres trois avisos FNFL français, trois croiseurs lourds, deux cuirassés et le porte-avion HMS Ark Royal, transportant 3.600 Français libres et 4.300 Britanniques. Le général de Gaulle tente en vain de convaincre le gouverneur Boisson de laisser débarquer ses hommes et de rallier la France Libre.
Lors de la bataille de Dakar du 23 au 25 septembre 1940, l’aéronavale est présente sur son hydrobase de Bel-Air : 3 hydravions Latécoère 302 de l’escadrille d'exploration E4 (Capitaine de corvette Durand Couppel de Saint-Front); 3 hydravions Loire 130 de l’escadrille de surveillance 8S3.
L’armée de l’air, basée à Ouakam et à Thiès, dispose quant à elle de : 12 chasseurs Curtiss H-75 et 5 chasseurs Dewoitine D.520 du GC I/5 (2 escadrilles) (commandant Fanneau de la Horie). 3 bombardiers Glenn Martin 167F basés à Thiès.
Dans la nuit du 23 au 24, un ultimatum britannique est adressé aux autorités françaises de Dakar, leur enjoignant de livrer la place au général De Gaulle. Les Britanniques entament alors une opération militaire, mais cette fois, celle-ci échoue du fait de l'aviation française, basée sur le terrain d'aviation de Ouakam, et aussi de celle inopinée, des deux croiseurs et trois contre-torpilleurs de la Force Y.
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Après la bataille
Les opération à Dakar se poursuive jusqu'à la fin 1942 notamment avec le GC1/4.
Maintenant, les britanniques renoncent et font route vers Freetown. L'opération "Menace" aura été un échec avec deux cuirassés endommagés et 8 Swordfish, 2 Skua, un Walrus abattus par la chasse française.
