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Contraintes contextuelles

Publié : 21 oct. 2018, 11:44
par JG27_Belly
Afin de vous aider, je me permets de vous présenter un rassemblement d'informations pour appréhender ces vols Jabo Image
Je vous invite à lire attentivement ce post.


1/ Contrainte face à la défense Britannique :

Dans cet environnement du coté Luftwaffe, les pilotes faisaient face à la défense Britannique. Initialement cette dernière était principalement articulée sur la détection afin de lancer des chasseurs pour contrer la menace. Un peu plus tard des patrouilles de chasseurs (consommatrice en ressources) cherchaient à améliorer l’efficacité pour intercepter les raids Jabo. En dernier lieu la DCA entrait en action.

Pour contrer la détection (radar et radio), les pilotes devraient voler sous la couverture de cette dernière (TBA) et observer un silence radio.

Pour la détection visuelle, il était impossible de contrer la Home Guard, cependant cette dernière était imparfaite (zones sans surveillance inconnues de la Luftwaffe).

Pour contrer la menace de la chasse, les pilotes devaient se déplacer rapidement et réduire le temps de présence en zone hostile (une fois détectée) pour réduire la malchance de se faire intercepter. Bien que piètre chasseur les Jabo pouvaient aussi employer une manœuvre défensive s’ils n’étaient pas escortés.

Pour contrer la DCA, les pilotes employaient diverses techniques d’approche pour chercher surprendre les servants de batteries anti-aérienne.


2/ Expérience des pilotes :

A cette période du conflit la Luftwaffe avait de nombreux pilotes avec une grosses expériences. Cependant les pertes n'étaient pas négligeables et l'adversité grandissait.

- A partir de l’été 1942, les nouveaux pilotes avaient un entraînement opérationnel (dernière formation avant l’affectation en unité) qui fut réduit dans les centres spécialisés (ErgänzungsJagdgruppe) nouvellement créé (été 1942).
- De 1942 à 1943 le nombre d’équipage de chasse de jour fut doublé.
- Le manque de coordination entre les écoles et les unités opérationnelles signifiait que les pilotes étaient confrontés à des pratiques différentes au sein des escadrilles où ils furent envoyés.

Par conséquent :
- nouveaux pilotes étaient amenés à beaucoup se préoccuper sur les techniques liées au vol lors de leurs arrivées en escadrilles opérationnelles.
- les pertes de tant de pilotes expérimentés étaient compensées en quantité mais pas en qualité.


Pour contrer ce manque d’expérience, vol en Rotte serrée est préconnisée. L’ailier colle à son leader. Les 2 Rotten restent espacées en ligne de front.
- Un avantage d’avoir les Rotten espacées est de pouvoir assurer plus aisément une surveillance sur les 6h de l’autre Rotte mutuellement et d’avoir plus de souplesse d’évolution.
- La contre partie, sans communication radio, est d’engendrer un délais de réaction lors de modifications du vol (changement cap, vitesse …). Attention lors de la phase d’attaque, en fonction du schéma (qui variait pour chercher à surprendre les servants des batteries), avec la problématique de la DCA, du retard bombes et du regroupement pour le vol retour. La préparation de la mission demande plus de travail.

Donc le vol TBA en Schwarm serré est applicable uniquement s’il y a une escorte et si le Schwarm est expérimenté.




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